Un manager n’est ni une mère, ni un père, ni un psy !

Véronique Debord

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Avec la situation sanitaire, on a demandé aux managers d’être attentifs à la santé mentale des collaborateurs.

Spontanément et pensant bien faire certains se sont (sur)investis dans un rôle de "sauveur" pour glisser doucement dans celui de "victime". Un processus de contamination émotionnelle négative s’est alors installé. 

Aujourd’hui, ils sont nombreux en détresse psychologique et on les voit arriver

Rappelons que OUI manager c'est savoir écouter mais PAS EPONGER, sinon on boucle ! En psy, boucler, c’est ressasser, tourner en boucle, le contraire d’avancer et encore moins d’aider.


Partant d’une bonne intention, le surinvestissement empathique peut se retourner contre soi (processus connu chez les aidants et les personnels soignants notamment); dépassé, on devient incapable de mettre de la distance entre ses propres émotions et celles des autres. On projette et cela devient contre-productif et anxiogène pour soi et les autres.

- La pratique de l'empathie suppose de prendre du recul, de la distance et de se préserver; ça se travaille, je l’ai fait.

Pour s’en sortir, il faut se recentrer sur SES besoins, prendre soin de soi et travailler sur ce qui amène à endosser ce rôle de sauveur.

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