Une semaine d’arrêt pour un burn-out, c'est pas sérieux 😳

Véronique Debord

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Accepter l’arrêt de travail est souvent difficile et certains le vivent comme une punition, au point de "négocier" une semaine d'arrêt seulement avec leur médecin.


Encore dans la phase de déni, vous êtes persuadé que ça va suffire...

Vous, vous êtes fort et ils ont besoin de vous au boulot.


Sauf, qu’au bout d’une semaine, les choses ne vont pas mieux du tout et l’angoisse monte.


❌L’angoisse du retour ; je me sens incapable d’y retourner

❌ L’angoisse du renouvellement de l’arrêt ; pour combien de temps ? 2 semaines ? un mois ? plus ?

❌ L’angoisse de l’annonce au RH ; j’appelle ? j’envoie un mail ? Qu’est-ce qu’ils vont penser ?

❌ L’angoisse d’une situation inconnue et surtout que vous ne maitrisez pas


J'en ai vu passer la semaine à ruminer ce qui se passerait après cette semaine plutôt que de penser à eux.


👉Bref, en insistant pour avoir un arrêt ultra court, vous rajoutez de l’angoisse à votre état d’épuisement.

👉Vous vous mettez dans une situation peu propice à la sérénité d’esprit que vous devez avoir dans cette phase de repos et de récupération.


Les médecins qui connaissent bien le mécanisme le savent et prescrivent en général un arrêt d’un mois renouvelable pour justement réduire ces appréhensions.

SVP, ne vous rajoutez pas des couches d’anxiété.

Et permettez-moi de vous rappeler que cet arrêt n’est pas un luxe, ni un confort, c’est une urgence médicale.


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