Rencontre entre la psy positive et le syndrome Asperger
Véronique DEBORD optimisme, personneatypique, positif, psy, psycho, psychologiepositive, syndromeasperger, atypisme, personnalitesatypiques, zebres, asperger |
C’est l’histoire d’une belle rencontre entre la psychologie positive et le syndrome d’asperger (Aspie pour les intimes !).
C’est quoi le syndrome d’Asperger ?
Il fait partie des troubles du spectre autistique, également connu sous le nom de TSA. Il s’agit d’une forme légère d’autisme qui se manifeste généralement sans handicaps mentaux extrêmes. Les principales caractéristiques d’une personne atteinte du syndrome d’Asperger incluent un manque de socialisation, un manque de communication non verbale.
Et la psychologie positive ?
La psychologie positive est une discipline de la psychologie qui s’appuie sur des résultats de recherches scientifiques rigoureuses.
Formalisée en 1998 au congrès annuel de l’Association Américaine de Psychologie par le Dr. Martin E. P. Seligman et le Dr. Tal Ben-Shahar, la psychologie positive vise à étudier les mécanismes de l’épanouissement et de l’accomplissement de soi, au niveau des individus, des groupes et des institutions.
Alors que la psychologie classique procède par l’étude des cas pathologiques et des personnes en mal-être, la psychologie positive a une approche inverse : elle étudie et travail sur les compétences, les réussites, les valeurs d’un individu et capitalise sur ses forces.
Il y a plusieurs mois maintenant, je reçois un mail :
« Bonjour, je suis autiste asperger, est-ce que votre méthode est adaptée à des personnes comme moi ? ».
Je réponds :
« Sachant que vous êtes avant tout une personne avec ses qualités, ses failles, ses forces, ses doutes, …avant d’être un syndrome, alors oui, mon protocole est adapté ! »
J'ai la chance et le plaisir d'accompagner des z’atypiques, zèbres et autres « différents » ; je m’attache avant tout aux individus et moins aux étiquettes !
Et oui, diagnostiqués souvent tardivement, beaucoup d’adultes portent leur diagnostic comme une étiquette encombrante ou libératrice, tout dépend ; mettre un mot sur des mots.
Le porter en étendard pour justifier « d’attitudes bizarres », le taire pour ne pas effrayer, peu importe, le trouble est nommé et on doit vivre avec et lui trouver une place dans sa vie !
Être à sa place sans se justifier d’être différent dans une société qui vous le rappelle en permanence ! S'adapter toujours et encore...
La Psychologie Positive focuse sur les forces, les réussites, les valeurs, d’un individu et on investit beaucoup l’estime de soi ; bref, des sujets peu abordés pour des personnes qui se sont souvent construites dans le « tu n’es pas… », « tu ne peux pas… » …
Avoir conscience qu’on mérite d’être aimée, qu’on mérite cet emploi, qu’on mérite des amis, …
Sauf que c’est fragile l’estime. Surtout si c’est nouveau !
Qu’on le veuille ou non, malgré toute la volonté du monde, être différent oblige à constamment devoir prouver sa valeur. Alors, autant connaitre sa valeur !
Ponctuée de petits exercices pratiques, l’approche est ludique pour ces curieux compulsifs !
Oui, bien sûr, on ajuste, on explique, on rebooste, ce n’est pas le joyeux monde des bisounours mais par ce témoignage je souhaite porter un message d’optimisme et rallumer la lumière à tous ceux dont les croyances de bien-être et de légitimité ne sont pas en début de liste !
« Le véritable handicap de l’homme dans ce monde c’est la méconnaissance de sa véritable identité, le pourquoi il est né ».
C’est quoi le syndrome d’Asperger ?
Il fait partie des troubles du spectre autistique, également connu sous le nom de TSA. Il s’agit d’une forme légère d’autisme qui se manifeste généralement sans handicaps mentaux extrêmes. Les principales caractéristiques d’une personne atteinte du syndrome d’Asperger incluent un manque de socialisation, un manque de communication non verbale.
Et la psychologie positive ?
La psychologie positive est une discipline de la psychologie qui s’appuie sur des résultats de recherches scientifiques rigoureuses.
Formalisée en 1998 au congrès annuel de l’Association Américaine de Psychologie par le Dr. Martin E. P. Seligman et le Dr. Tal Ben-Shahar, la psychologie positive vise à étudier les mécanismes de l’épanouissement et de l’accomplissement de soi, au niveau des individus, des groupes et des institutions.
Alors que la psychologie classique procède par l’étude des cas pathologiques et des personnes en mal-être, la psychologie positive a une approche inverse : elle étudie et travail sur les compétences, les réussites, les valeurs d’un individu et capitalise sur ses forces.
Il y a plusieurs mois maintenant, je reçois un mail :
« Bonjour, je suis autiste asperger, est-ce que votre méthode est adaptée à des personnes comme moi ? ».
Je réponds :
« Sachant que vous êtes avant tout une personne avec ses qualités, ses failles, ses forces, ses doutes, …avant d’être un syndrome, alors oui, mon protocole est adapté ! »
J'ai la chance et le plaisir d'accompagner des z’atypiques, zèbres et autres « différents » ; je m’attache avant tout aux individus et moins aux étiquettes !
Et oui, diagnostiqués souvent tardivement, beaucoup d’adultes portent leur diagnostic comme une étiquette encombrante ou libératrice, tout dépend ; mettre un mot sur des mots.
Le porter en étendard pour justifier « d’attitudes bizarres », le taire pour ne pas effrayer, peu importe, le trouble est nommé et on doit vivre avec et lui trouver une place dans sa vie !
Être à sa place sans se justifier d’être différent dans une société qui vous le rappelle en permanence ! S'adapter toujours et encore...
La Psychologie Positive focuse sur les forces, les réussites, les valeurs, d’un individu et on investit beaucoup l’estime de soi ; bref, des sujets peu abordés pour des personnes qui se sont souvent construites dans le « tu n’es pas… », « tu ne peux pas… » …
Avoir conscience qu’on mérite d’être aimée, qu’on mérite cet emploi, qu’on mérite des amis, …
Sauf que c’est fragile l’estime. Surtout si c’est nouveau !
Qu’on le veuille ou non, malgré toute la volonté du monde, être différent oblige à constamment devoir prouver sa valeur. Alors, autant connaitre sa valeur !
Ponctuée de petits exercices pratiques, l’approche est ludique pour ces curieux compulsifs !
Oui, bien sûr, on ajuste, on explique, on rebooste, ce n’est pas le joyeux monde des bisounours mais par ce témoignage je souhaite porter un message d’optimisme et rallumer la lumière à tous ceux dont les croyances de bien-être et de légitimité ne sont pas en début de liste !
« Le véritable handicap de l’homme dans ce monde c’est la méconnaissance de sa véritable identité, le pourquoi il est né ».
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